Les sondages nous le rappellent régulièrement : on n’a jamais été aussi pessimistes. Il est grand temps de modifier cet état d’esprit, de redécouvrir l’optimisme et de reprendre notre avenir en main !
Prendre cinq secondes pour parcourir la Une d’un quotidien, d’un fil Twitter ou d’une sélection gentiment préparée pour nous par les journalistes de BFM : Guerres, crimes et attentats, corruption, scandales en série, destruction de la planète…
Notre environnement médiatique est anxiogène. Sa vision partielle (et souvent partiale) des actualités a le pouvoir de nous mettre des noeuds au cerveau et à l’estomac. Ses flashs répétés ont des effets largement négatifs, capables de produire à grande échelle du cynisme, voire du désespoir, deux parmi les plus stériles des sentiments.
Un pessimisme convaincu, cher à Cioran et à Schopenhauer, peut aussi naître de cet environnement toxique. Considéré par beaucoup comme le fruit de la lucidité, le pessimisme n’est pas que négatif et comporte des avantages non négligeables : il oblige à regarder l’ensemble des aspects négatifs d’une situation et aiguiser la faculté de discernement ; aide à détecter des failles et sert d’outil d’aide au pilotage ; anticipe le pire et prépare à affronter les difficultés et les échecs.
Mais la vision pessimiste est surtout utile à l’instant T. Trop souvent démotivante sur le long terme, elle compte de sérieux inconvénients, comme celui de négliger la capacité d’adaptation des individus et des organisations ou celui de limiter les scénarios aux options les plus défavorables.
La vision optimiste, par contraste, est plus large et recèle plus de promesses. S’il n’est pas béat, l’optimisme est une porte plus grande et plus sûre vers le futur. Volontariste, il est plus mobilisateur et efficace sur le long terme, et permet d’agrandir le champs des possibles, en plus de savoir produire du sens.
“Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité lorsqu’un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté.”, disait Winston Churchill, le plus célèbre des dépressifs optimistes.
En affaires, l’optimisme est la plus féconde des options. Parce qu’il nous aide à prendre conscience de nos forces et à révéler nos pouvoirs, qu’il nous incite à prendre le contrôle des choses, qu’il nous motive en permanence, l’optimisme est un puissant carburant.
Dans le monde d’aujourd’hui, l’optimisme est également notre meilleur allié. Bien que ce sentiment n’ait jamais été aussi impopulaire, il est la meilleure arme pour affronter un avenir largement dépeint en noir par les Européens en général et par les Français en particulier. Plus sûrement que les actions des catastrophistes de tout poil, l’optimisme est la force la plus capable d’encourager les initiatives, de nous pousser à croire en notre capacité de changement et d’adaptation, et de nous inviter à nous focaliser sur les solutions et innovations dont l’humain est toujours capable.
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